C’est parti pour « l’Opération zéro phtalates », qui se déroule actuellement au Lycée de Surgères, en Charente Maritime. Une cinquantaine de lycéens volontaires vont porter des bracelets permettant de mesurer leur exposition aux perturbateurs endocriniens, pendant 7 jours, 24h/24, avant leur analyse en laboratoire à Strasbourg.
Une initiative, fruit d’une collaboration entre la CPTS Aunis Sud et le Réseau Santé Environnement, dans un contexte de pollution des sols par pesticides et de taux de cancers pédiatriques très élevé sur ce territoire.
L’objectif ? Une prise de conscience et la mise en place d’actions de prévention : « Les perturbateurs endocriniens sont partout, dans les emballages alimentaires, la cosmétique, les vêtements… On connaît moins leurs conséquences multiples à leur exposition : diabète, asthme, obésité, cancer, stérilité, prématurité… Il faut sensibiliser les jeunes générations, en faire des citoyens éclairés » témoigne Christine Salavert-Grizet, pharmacienne à Angoulins-sur-mer et présidente de la CPTS Aunis Sud.
Cette action s’accompagne d’une intervention d’un médecin du réseau auprès des élèves ainsi qu’à un atelier de fabrication de produits avec une savonnerie locale, permettant aux élèves de repérer les sources de contamination et de trouver des solutions pour réduire leur exposition.
Enfin les élèves volontaires du lycée technique pourront participer à un atelier cinéma avec un réalisateur. Le film de restitution sera projeté le 6 juin. Une initiative ayant pour objectif que la mairie de Surgères s’engage dans une charte « Ville et Territoires sans Perturbateurs Endocriniens » porté par le Réseau Environnement Santé.
